Audrey Chèvre

Enseignante et formatrice en établissement, Suisse
audrey.chevre[arobase]bluewin.ch


Résumé

Ce texte témoigne des apprentissages développés par l’auteure dans le cadre d’une formation à l’animation de groupes d’analyse de pratiques professionnelles (APP) suivie à la Haute Ecole Pédagogique de Berne, Jura et Neuchâtel en Suisse. Il présente la manière dont différents aspects de la formation lui ont permis de découvrir les ingrédients qui opèrent en APP et qui contribuent notamment à ce qui, parfois, ressemble à une forme de magie. Ce témoignage présente aussi quelques moments significatifs de la formation vécue.

Mots-clés 

lieu sécurisé, magie, co-animation, apprentissage expérientiel, prendre le temps

Catégorie d’article 

Témoignage

Référencement 

Chèvre, A. (2019). Témoignage d’une formation à l’animation de groupes d’APP. Apprendre par la pratique d’animation de différentes formes d’APP. In Revue de l’analyse de pratiques professionnelles, No 15, pp. 147-154. http://www.analysedepratique.org/?p=3375.


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Testimony of training in the facilitation of groups of professional practices analysis (PPA). Learn through animation practice of different forms of PPA
Abstract

This text testifies to the learnings developed by the author during a formation to PPA groups animation in the Haute École Pédagogique of Berne, Jura and Neuchâtel in Switzerland. It presents the way that different aspects of the training allowed her to discover the ingredients that operate in PPA and that contribute especially to something that, sometimes, look like magic. This testimony also presents some key moments of the lived training.

Keywords

secure place, magic, co-animation, experiential learning, take time


 

Ce texte a pour but de témoigner de mes apprentissages dans le cadre de la formation à l’animation de groupes d’analyse de pratiques professionnelles (APP) suivie à la Haute Ecole Pédagogique de Berne, Jura et Neuchâtel en Suisse (voir Bichsel, Petignat & Thiébaud, 2019).

Avant de débuter cette formation, j’avais moi-même vécu des analyses de pratiques en tant que participante et celles-ci m’avaient beaucoup enrichie. J’avais trouvé très intéressant de disposer d’un lieu « sécurisé » pour pouvoir évoquer et entendre les hypothèses et les pistes d’action proposées par les participants. Cependant, j’avais beaucoup admiré la dextérité de notre animateur. Bien souvent, lorsque l’exposant exprimait son problème ou son questionnement, je me demandais comment on allait pouvoir l’aider et par la suite, presque à chaque reprise, la situation se déliait comme par magie. Je me suis alors intéressée à ces méthodes étonnantes. Après quelques lectures et recherches, j’ai découvert des manières de faire qui permettent réellement d’accéder à ce que j’assimilais à de la magie. J’avais donc envie de suivre une formation pratique à l’animation pour comprendre tout cela et développer ma capacité à offrir des APP.

1. Différentes modalités d’apprentissage

La formation met en œuvre une diversité d’activités décrites dans Bichsel, Petignat & Thiébaud (2019). Pour résumer, elle consiste en des séminaires théoriques avec différents intervenants, des rencontres du module d’accompagnement, des APP entre pairs et l’animation en duo d’un groupe d’APP. J’ai beaucoup apprécié l’alternance des formes d’apprentissage : les journées de théorie m’ont permis de développer ma compréhension et les moments de pratique entre pairs m’ont aidée à me poser des questions ; également à en préparer en vue des séances du module d’accompagnement durant lesquelles ces questions pouvaient être travaillées.

Au fil des mois, j’ai senti une évolution dans mon cheminement. Au départ, je craignais d’être un peu évaluée lorsque j’animais en présence des formateurs. Puis lorsque j’ai dû animer seule, j’ai vite compris que j’aurais bien aimé les avoir « sous la main » pour demander des pauses et des observations à certains moments précis de mon animation. Cependant, j’ai dû essayer et parfois peut-être corriger par la suite mes manières de faire. Suite aux échanges avec le groupe et les formateurs, j’ai pu affiner progressivement mes interrogations et mes interventions durant mes animations. J’ai donc senti une aide et un accompagnement plutôt qu’une évaluation.

Ci-après, je témoignerai de quelques éléments vécus et de ce que cela m’a apporté.

1.1. Animation d’un groupe d’APP en duo

Une partie de la formation consiste dans la co-animation d’un groupe d’APP avec un collègue qui suit aussi la formation. J’ai eu donc la chance d’animer un groupe de jeunes enseignantes. La co-animation de ce groupe comprenait 15 périodes en tout, réparties sur cinq séances d’APP. Cela permettait, lors de chacune d’elles, de recevoir un retour de la personne exposante sur la situation travaillée durant la rencontre d’APP précédente et d’entendre comment elle a pu, grâce à l’analyse, mobiliser ses ressources et essayer de nouvelles pistes d’action. Ces retours étaient très souvent apprenants.

Le fait de pouvoir analyser nos co-animations nous a beaucoup appris. Par exemple, lors d’une de mes animations avec ce groupe de jeunes enseignantes, je me suis sentie un peu mal à l’aise. Après l’exposé, nous sommes passés à l’analyse avec la phase des questions, puis lors de l’ouverture aux pistes, une participante a un peu dévié dans le conseil. Je m’explique : l’exposante parlait d’un problème de discipline et une participante, lors de la phase de formulation de pistes d’action, a exprimé ses réflexions ainsi : « tu devrais être plus stricte dès le départ, maintenant c’est trop tard, tu ne devrais pas lâcher, tu devrais punir » L’exposante notait toutes ces pistes sans rien dire, comme je le lui avais demandé auparavant, mais je me sentais mal pour elle. Je n’ai pas osé arrêter la participante sur le moment, je m’en suis voulu par la suite. J’ai tout de même demandé à l’exposante comment elle vivait cela ; ça semblait aller pour elle.

Plus tard, lors d’une rencontre du module d’accompagnement, j’ai pu parler de mon ressenti et de mon mal-être, ceci a d’ailleurs fait l’objet d’une APP. Après beaucoup de questions et réflexions partagées sur ma situation, j’ai pu répondre à plusieurs de mes interrogations, notamment sur ce qui pouvait être un conseil ou non et sur la façon de formuler, cas échéant, des pistes d’action. Mais surtout, grâce à l’analyse, j’ai pu comprendre que ce qui m’avait le plus dérangé et mis mal à l’aise, c’est le fait que les règles de fonctionnement du groupe n’avaient à mon sens pas été respectées. Depuis ce moment, dès que je sens dans une APP un malaise quelconque, je me permets d’en faire part au groupe et nous pouvons en parler et avancer ensemble.

Le fait de co-animer le groupe est aussi en soi très enrichissant, en raison des regards croisés que cela permet. Ainsi, il n’est pas rare que nous ayons tous les deux des ressentis différents (comme dans l’exemple ci-dessus). Nous pouvons à l’issue de l’APP échanger à ce propos, lire les notes que nous avons prises et confronter nos perceptions et nos représentations.

1.2. Des APP où l’on traite de situations vécues lors de nos expériences d’animation

Un élément clé de la formation réside dans le fait d’analyser entre nous nos animations d’APP pour mieux les comprendre. Je m’explique : lors que nous sommes exposants dans les APP que nous développons durant les journées de formation, nous choisissons de présenter des situations vécues dans les groupes d’APP que nous animons plutôt que d’autres situations de notre pratique professionnelle. Cela enrichit à la fois nos apprentissages et nos animations. La situation est intéressante pour tous les participants. Chacun y trouve du sens et profite de l’analyse de la situation. Et nous vivons à ces moments-là clairement des APP de l’intérieur qui nous permettent de réaliser concrètement tous les avantages de l’APP.

Par exemple, lorsque je suis moi-même exposante et que je relate une APP dans laquelle j’ai été animatrice, je bénéficie de plusieurs apports. L’un des ceux-ci réside dans la pluralité des regards, qui est en lien avec la multi-dimensionnalité mobilisée durant l’analyse. Même si j’en suis convaincue en théorie, le fait d’en faire l’expérience me permet de prendre en compte des facteurs auxquels je n’avais pas pensé. Il me vient la métaphore suivante : j’ai l’impression d’avoir fait une course comme un cheval avec des œillères et l’analyse en groupe permet d’enlever ces œillères et de donner à voir tous les éléments qui ont eu aussi un rôle dans le déroulement de l’APP que j’ai animée.

Être en situation d’exposante devant des pairs, devant des collègues qui suivent la même formation que moi me met cependant dans une position qui n’est pas toujours évidente. En exposant une situation qui m’a posé problème, je pourrais avoir peur du jugement, je pourrais aussi ne pas oser avouer mes erreurs et mes faiblesses. Cependant, le climat de l’APP et la confiance développée dans le groupe de formation m’ont permis de me sentir à l’aise et de voir les participants comme des analystes et non comme des conseillers ou des évaluateurs. J’ai pu ainsi profiter un maximum de l’analyse. Cette position est très formatrice pour moi. En effet je suis dans une situation similaire à celle que vivent les participants dans les groupes d’APP que j’anime. Il est profitable pour moi de pouvoir me mettre à leur place et de comprendre ainsi les éventuelles craintes ou mal-être qu’ils pourraient vivre.

Il y a aussi plusieurs bénéfices à en tirer dans la position de la participante à une APP vécue durant la formation dans laquelle une collègue expose une situation qu’elle a vécue lors d’une animation d’APP. Tout d’abord, celle-ci présente une situation qui a déjà pu m’arriver ou qui pourrait m’arriver, ce qui est à chaque fois intéressant. Ensuite, les questions soulevées par ma collègue me permettent de prendre conscience des sensibilités potentielles de certaines personnes. Enfin, cela m’aide à me mettre à la place des participants dans une APP et à mieux les comprendre.

1.3. Des temps de respiration dans les rencontres du module d’accompagnement

Durant les séances du module d’accompagnement, j’ai eu souvent l’impression que le temps s’arrêtait. Un groupe où l’on apprend à écouter est évidemment un groupe qui s’écoute, donc je crois aussi que cette formation a eu un côté « thérapeutique ». En apprenant, je me suis sentie écoutée et j’ai pu prendre soin de mes émotions, comme j’aspire à prendre soin de celles des participants dans les groupes d’APP que j’anime.

Dans la vie, on doit souvent agir sans prendre le temps de revenir sur nos actions, d’analyser nos manières de faire afin de comprendre ce qui s’est passé et comment on pourrait continuer d’agir de manière plus ajustée. Une image qui me vient est celle d’un match de basket : durant le jeu, il faut courir, collaborer avec des pairs, aller au panier, se défendre, parfois même faire des fautes et repartir, tout ça en 24 secondes et tout à coup, l’arbitre ou le coach siffle un « temps mort ». Un temps où l’on peut se poser, se parler entre pairs, revenir sur ce qui s’est passé, se recentrer, etc…

Les rencontres du module d’accompagnement ont été pour moi des moments de respiration qui m’ont permis de revenir sur ce qui se passait durant ma vie professionnelle et dans mes animations de groupes d’APP. J’ai souvent eu besoin de partager une situation et parfois le simple fait de s’arrêter, de prendre quelques minutes pour réfléchir m’a permis de développer de nouvelles compréhensions et de prendre des décisions plus ajustées.

2. Quelques apprentissages marquants

Je me souviens de la journée initiale de cette formation. Nous avons vécu une première APP, le formateur qui animait aussi l’APP a demandé à plusieurs reprises à l’exposant quelle était son attente et ce que le groupe pouvait lui apporter. Cela m’a beaucoup aidé pour la suite. Je me raccroche toujours au fait qu’il est essentiel d’explorer la demande de l’exposant à différentes occasions et de l’aider à l’affiner. Très souvent, lorsqu’une personne veut parler d’une situation, elle aimerait de l’aide, mais elle ne sait pas encore exactement quelle aide et comment le groupe va pouvoir la lui apporter. Le fait d’inviter l’exposant à préciser son attente au fur et à mesure de l’APP lui permet de formuler sa demande de manière plus claire. Ceci est bénéfique pour l’exposant comme pour le groupe.

Durant la formation, nous avons eu plusieurs intervenants. Chacun d’eux nous a partagé diverses méthodes d’animation d’APP. Cela m’a permis de développer différentes modalités de travail en APP et de varier les façons de procéder en tant qu’animatrice. Dans l’approche proposée par Marie-Thérèse Roux avec le GEASE[1], j’ai pu percevoir une manière de faire où la situation était mise au centre et l’exposant était en quelque sorte spectateur de sa propre situation. Patrick Robo, de son côté, nous a présenté la multi-dimensionnalité qui aide à élargir le champ de vision. Elle invite à poser des questions sur la situation en explorant ses différentes facettes. Par exemple, on va parler du déroulement de l’action mais aussi des émotions que l’exposant a ressenties ; et on explorera aussi ce qu’il en est pour les différents acteurs impliqués à un titre ou un autre dans la situation. J’aime bien m’en souvenir durant mes animations afin de permettre au groupe d’ouvrir l’analyse. Très souvent, le fait de venir sur une dimension qui n’a pas encore été explorée permet à des participants de poser d’autres questions et ainsi de suite pour profiter encore plus de l’intelligence collective du groupe.

Tout au long de la formation, j’ai beaucoup appris sur l’intelligence collective. Dans l’APP, les membres du groupe amènent leurs ressentis et leurs hypothèses, ils croisent leurs lectures ; et toute cette richesse permet à l’exposant (et à chacun dans le groupe) de prendre ce qui peut l’aider. Cette « magie » dont je parlais plus haut, que je croyais voir venir de la part de l’animateur, se développe en fait avec les apports et les interactions de chaque participant.

Le fait de pratiquer pendant les séances de formation, puis ensuite de lire des articles sur cette intelligence collective (voir références dans Thiébaud & Vacher, 2018) m’a appris à animer le groupe et à mobiliser toutes les ressources que les participants peuvent offrir. Lorsqu’une situation est exposée, très souvent, je me demande comment on pourra l’analyser. Au départ, les choses sont souvent emmêlées. à entendre l’exposant, la situation est problématique depuis quelque temps, il semble avoir déjà mis beaucoup de choses en place pour s’en sortir, mais les problèmes reviennent, etc. Grâce aux questions de tous les participants, nous percevons d’autres informations et différents détails sur la situation. à ce moment-là, les réflexions mises en commun permettent de construire des ponts pour trouver de nouvelles hypothèses de compréhension. Le groupe a aussi la faculté, grâce à son hétérogénéité, de s’attarder sur des questions par rapport à un moment précis en lien avec la situation exposée ou par rapport à des éléments que l’on ne soupçonnerait pas. Durant la formation, nous avons expérimenté à de nombreuses reprises combien ces regards multiples peuvent être riches pour l’exposant et pour tout le groupe. Seul, il est très difficile de prendre en compte toutes les dimensions. Très souvent, au fur et à mesure que les premières hypothèses sont formulées, les participants en produisent d’autres et ainsi de suite, juste qu’aux pistes d’action qui peuvent également être partagées.

3. Une question qui reste ouverte et continue à stimuler mes réflexions…

Est-il intéressant d’avoir des participants à une APP qui ont un point commun, comme par exemple le même nombre d’années d’enseignement ou la même fonction ?  Le fait d’amener dans les rencontres du module d’accompagnement entre apprenants des situations de nos expériences d’animation d’APP était très enrichissant. Cela prenait beaucoup de sens pour nous les participants, comme je viens de l’expliquer plus haut. Mais est-ce toujours le cas ? Est-ce que les participants se sentent plus à l’aise de parler s’ils se connaissent bien ou s’ils ne se connaissent pas et s’ils n’ont pas du tout la même profession ?

J’estime que le fait d’avoir un groupe très hétérogène est plutôt intéressant, car la multi-dimensionnalité est potentiellement d’autant plus riche. Après en avoir parlé lors des modules d’accompagnement, je pense aussi que certaines configurations de groupes d’APP sont plutôt à éviter, comme celles qui réunissent des participants sur le même lieu scolaire. En effet, les règles de confidentialité deviennent difficiles à respecter. Je pense aussi que la présence d’un lien familial ou d’un lien amical de longue date au sein du groupe est à éviter.

Si je devais animer maintenant une APP avec des collègues d’un même établissement ou avec des personnes ayant un lien particulier, je me formerais davantage, même si ces questions ont été discutées durant la formation. J’aurais besoin de m’y préparer plus en détail. J’irais aussi demander de l’aide et des conseils à mes formateurs en APP, histoire d’être claire avec moi-même sur ma façon de procéder. Tout cela me fait réfléchir et aboutir à la même conclusion : afin de pouvoir animer sereinement des APP, il est important que je me sente en confiance. Si je vis le moindre malaise, je veux pouvoir me faire aider et apprendre à gérer cette situation.

4. En conclusion

Cette formation m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences : l’écoute, le décryptage des émotions, le travail d’analyse, l’animation du groupe, l’art de donner la parole à chacun, etc.

Je ressentais des appréhensions au début de la formation lorsque je devais animer une APP et je me posais beaucoup de questions. Vais-je trouver des réponses ? Pourra-t-on aider l’exposant ? Est-ce que la situation qui va être amenée sera propice à une APP ? Est-ce que le groupe va participer ? Vais-je dire des choses qui pourront être mal prises ? etc. Maintenant, grâce à cette formation, j’ai beaucoup moins de crainte à animer. J’éprouve du plaisir à le faire, je me réjouis d’aller animer mon groupe de jeunes enseignantes.

Nous avons tout au long de la formation appris une méthode de base, que j’utilise pour les premières rencontres de mon groupe d’APP (voir Thiébaud, 2001). Ceci me donne une grande sécurité, car j’ai pu l’expérimenter plusieurs fois et je m’y sens à l’aise. Lors des rencontres suivantes, je me permets d’explorer d’autres manières de faire que les intervenants nous ont présentées durant la formation. Mais pour les premières interventions, la méthode de base m’aide à être en confiance.

Dans la formation, nous avons beaucoup insisté sur le moment de bilan à la fin de l’APP. Le fait d’entendre ce que l’APP a apporté à chaque participant est très gratifiant et enrichissant pour l’animateur. Cela permet parfois de se remettre en question et aussi, souvent, de se réjouir. Il est vraiment intéressant de voir toutes les hypothèses qui ont aidé l’exposant et les pistes qu’il a développées et mises en œuvre. J’ai aussi beaucoup appris dans mes animations de groupes d’APP vécues parce que j’ai eu la chance de recevoir des retours sur la situation travaillée lors de la séance précédente.

Ceci m’a permis aussi de réaliser que les APP contribuent à une forme de bien-être et qu’il vaut mieux ne pas attendre que les situations soient trop difficiles et douloureuses pour les analyser dans un groupe d’APP. Il n’est pas nécessaire d’avoir des problèmes importants pour vivre des APP, il suffit d’avoir envie de prendre soin de soi. Grâce à tout cela, les APP prennent toujours plus de sens pour moi et je suis persuadée que c’est un moyen essentiel de bien-être professionnel.

Références bibliographiques

Bichsel, J., Petignat, P. et Thiébaud, M. (2019). Apprendre à animer des groupes d’analyse de pratiques selon une approche expérientielle. In Revue de l’analyse de pratiques professionnelles, No 15, pp. 117-137. http://www.analysedepratique.org/?p=3371.

Etienne, R. & Fumat, Y (2014). Comment analyser les pratiques éducatives pour se former et agir ?  Bruxelles : De Boeck.

Thiébaud, M. (2001). Groupes d’analyse de pratiques professionnelles. Présentation résumée.  http://www.formaction.ch/wp-content/uploads/thiebaud-groupe-analyse-de-pratiques-presentation-resumee.pdf.

Thiébaud, M. et Vacher, Y. (coord.) (2018). Dynamiques d’intelligence collective au sein des groupes d’APP.  Revue de l’analyse de pratiques professionnelles, No 13, 101 pages. http://www.analysedepratique.org/?p=3038.

 


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Notes

[1] Groupe d’entraînement à l’analyse de situations éducatives ; voir Etienne & Fumat (2014).